"Après qu’on les eut chargés de coups, ils les jetèrent en prison…" (Actes 16:23)
À chaque page du livre des Actes, alors que l’Église évangélisait, nous voyons qu’elle a dû faire face à une très forte opposition spirituelle.
Aujourd’hui, comme hier, lorsque l’Église veut accomplir son ministère, elle rencontre de nombreuses barrières : Ignorance, préjugés, indifférence, méfiance, opposition religieuse sont autant de difficultés rencontrées par ceux qui servent.
L’exemple de l’apôtre Paul, jeté en prison à Philippes, nous rappelle comment l’opposition spirituelle s’est manifestée.
Pour affronter ces barrières, il n’était pas seul ! Plusieurs compagnons étaient avec lui (Barnabas, Silas, Luc, Timothée ...) D’autre part l’Église d’Antioche qui l’avait envoyé avec Barnabas, était spirituellement à leur côté : "Alors, après avoir jeûné et prié, ils leur imposèrent les mains, et les laissèrent partir" (Actes 13:3).
À Lystre, alors qu’il a été lapidé, il est dit : "Les disciples l’ayant entouré, il se leva, et entra dans la ville" (Actes 14:20).
Pour aller dans des lieux où les cieux étaient fermés et où les "forteresses de l'ennemi" (ignorance, préjugés, obscurantisme) étaient intactes, la communion fraternelle, et la prière de l’Église étaient indispensables.
La barrière spirituelle reste l’un des obstacles majeurs à l’œuvre d’évangélisation. Les Églises ont-elles toujours pris conscience de la barrière spirituelle qu’il faut affronter ?
L’obstacle de la barrière spirituelle ne peut être affronté sans le secours des compagnons de service et sans l’accompagnement spirituel des prières de l’Église.
"Seigneur, conscient des obstacles spirituels que doivent affronter les missionnaires, les évangélistes, tous ceux qui servent, je m’engage à prier pour eux, afin qu’ils surmontent ces oppositions, et soient en bénédiction là où tu les as envoyés.
Que les forteresses spirituelles dressées par l’ennemi soient balayées par ta puissance, et que la Bonne nouvelle de Jésus-Christ gagne des cœurs ! Au nom de Jésus, amen !"
Avec amour,
Paul Calzada